dimanche 3 février 2013

Le Scarabé Egyptien

Photographe: Andreas Voegelin
Il est le symbole cyclique du soleil, il était en même temps un symbole de résurrection. Il est l'image du soleil qui renaît de lui-même : Dieu qui revient. Dans la peinture égyptienne, le scarabée porte la boule énorme du soleil entre ses pattes : comme le dieu solaire revient des ombres de la nuit. Le scarabée est censé renaître de sa propre décomposition ; mais il roule, aussi, une boule de feu dans laquelle il a déposé sa semence. Aussi il symbolise le cycle solaire du jour et de la nuit. Il est souvent appelé le Dieu Khépri.
 
Dans l'écriture égyptienne, la figure du Scarabée aux pattes tendues correspond au verbe "kheper", qui signifie quelque chose comme : tenir à l'existence en prenant une forme donnée.
 
Les scarabées furent aussi portés comme des amulettes efficaces car l'insecte cachait en lui le principe de l'éternel retour.

Découverte d'une statue d'Amenhotep III

Une statue d'Amenhotep III - grand-père de Toutankhamon. c 1360 av.


Cette magnifique sculpture a été déterrée au temple d'Amenhotep commémorative sur la Cisjordanie à Louxor en Septembre 2010.

Elle est Superbe !

dimanche 23 décembre 2012

Les Couronnes

Les Couronnes

La couronne blanche symbolise le pouvoir du pharaon sur la Haute-Egypte
 
La couronne rouge symbolise le pouvoir du pharaon sur la Basse-Egypte
 
La double couronne (le pschent) symbolise le pouvoir du pharaon sur les deux Terres (Basse et Haute-Egypte



Source : free

Les cartouches

Un cartouche est un symbole hiéroglyphique représentant une corde fermée par un nœud, il contient le nom d'un Pharaon. Il symbolise l'ensemble des terres éclairées par le soleil, c'est-à-dire l'univers. En inscrivant le nom du pharaon à l'intérieur, on lui confère l'autorité sur toutes ces étendues. Les cartouches étaient le plus souvent peints de jaune ou d'or (couleur du soleil) et étaient utilisés pour deux des cinq noms d'un pharaon.
- L'avant-dernier nom (celui commençant par « Roi de Haute et de Basse-Égypte »)
- Le dernier nom (celui commençant par « fils de Rê »)
Le cartouche, qui se dit Shen en égyptien, fut utilisé à partir du roi Khéphren (IVe dynastie).
Délimitant de façon visible le nom d'un pharaon dans une phrase, le cartouche fut un élément primordial dans le processus de déchiffrement des hiéroglyphes par Jean-François Champollion.
A droite, le cartouche du roi Toutankhamon

vendredi 21 décembre 2012

Freques et reliefs égyptien


J'ai pu remarquer que la confusion était très souvent faite entre fresque et relief au sujet de l'art égyptien, que ce soit sur le net ou même dans certains livres. Pourtant, il s'agit de deux techniques très différentes qu'il est facile de distinguer. L'une est une technique de peinture, la fresque, l'autre une technique de sculpture, le relief.
Donc un décor peint est une fresque, mais si le décor est sculpté, même s'il est rehaussé ensuite de peinture, il s'agit d'un relief. Il y a deux grands types de reliefs : le bas-relief, dans lequel la sculpture est en faible relief par rapport au support, et le haut-relief, dans lequel la sculpture est en fort relief par rapport au support. Dans le cas de l'art égyptien, on pratiquait essentiellement le bas-relief.
Il est vrai que les fresques égyptiennes mêlent les deux techniques, puisque le support de plâtre est souvent incisé autour des figures, donnant à l'ensemble l'aspect d'un relief peint. Il s'agit cependant bien de fresques.

jeudi 22 novembre 2012

Une statue de Ramsès II sortie des sables

Une statue de Ramsès II sortie des sables
 
Découvertes :  Deux pièces majeures du grand conquérant Ramsès II ont été dégagées la semaine dernière une à Tell Basta, dans le gouvernorat de Charqiya, et l'autre à Tell Haboua, dans le nord du Sinaï. Etat des lieux.

une statue Une statue trimorphe représentant Ramsès II (1290-1223 av. J.-C.), troisième souverain de la XIXe dynastie, entouré des divinités Bastet et Atoum, tous trois sculptés assis, vient d’être dégagée, au terme de travaux de nettoyage qui ont duré trois semaines, par une mission égypto-allemande présidée par l’égyptologue Eva Lange, de l’Université allemande de Göttengin.
La mission opérait sur le fameux site archéologique de Bubastis, connu sous le nom de Tell Basta, situé non loin du Caire, à quelque 83 km au nord-est, dans la ville de Zagazig, capitale du gouvernorat de Charqiya.
Cette statue, ensevelie dans les débris de l’époque gréco-romaine, a été dégagée la semaine dernière à l’entrée du grand temple de Bastet, qui était la divinité locale de la XVIIIe région (ou « nome ») de la Basse-Egypte. Atoum est, lui, « le dieu complet qui s’est créé à partir du néant ». « Le site a été utilisé après l’époque pharaonique, ce qui explique la présence de la couche des débris gréco-romains couvrant l’entrée de ce temple pharaonique », souligne Adel Hussein, directeur du département central des Antiquités pour le Delta, le Canal et la Haute-Egypte.
Il indique aussi qu’à son avis, l’endroit, d’où a été dégagée la statue, n’est pas son emplacement originel. Elle devait se trouver plutôt au centre du temple et a dû être transférée ultérieurement. Elle est en granit rose, et faite de 247 cm de hauteur, de 200 cm de largeur et d’une épaisseur de 90 cm. Le dos est orné de hiéroglyphes gravés, et « les cartouches qui comprennent les noms du souverain sont clairs, nous sommes donc certains qu’il s’agit de Ramsès II », reprend l’expert. On peut aussi y lire « Ousermaet In Ra setet In Ra », qui veut dire « Le puissant qu’a choisi Ré adore le dieu Ré ».
Selon le directeur, la statue symbolise les origines divines de Ramsès II : il est alors un demi-dieu légitime qui mérite de s’asseoir sur le trône d’Egypte. Or, pour le citoyen de cette époque lointaine, le souverain n’est que la représentation humaine sur terre du dieu au ciel, et chaque roi devait donc inventer une légende qui affirme ses origines divines. Selon Hussein, cette œuvre est une preuve de la participation du grand souverain à l’édification de ce grand temple de Bastet, ainsi que de sa domination sur la région.
Le grand conquérant
Ramsès II est le conquérant le plus célèbre de toute l’histoire de l’Egypte Ancienne, notamment pour ses guerres successives contre les Hittites dont les attaques répétées menaçaient les frontières est égyptiennes. Pendant la quatrième année de son règne, il mène sa première campagne contre le Royaume d’Amourrou, installé en Palestine.
Sa victoire l’encourage à se lancer dans une deuxième campagne contre la Syrie. Le grand conquérant et sa troupe y seront piégés dans une embuscade, mais « grâce au courage et à la vaillance du roi, ils se libéreront », souligne Hussein. Les campagnes se sont ensuite enchaînées, ce qui explique aussi pourquoi Ramsès II transférera sa capitale de Thèbes, qui avait longtemps été la capitale du territoire égyptien, au Delta, où il fonde Pi-Ramsès dont les vestiges se dressent encore à l’actuelle Qentir, dans le gouvernorat de Charqiya.
La capitale naissante avait attiré alors une grande population prospère.
Son évolution civique et artistique est comparable à celle de Thèbes en Haute-Egypte, et Pi-Ramsès éblouissait alors le monde entier. De sa capitale du Delta, le grand conquérant surveillait tout le territoire égyptien et pouvait contrôler également les frontières de l’est menacées par les Hittites.
Le bâtisseur
Les preuves de la solidité et de la prospérité du règne de Ramsès II sont nombreuses, comme nous le rappelle le directeur. Au cours des 67 ans de règne de celui-ci, le grand conquérant a aussi fait bâtir des milliers d’édifices, dispersés partout sur son territoire et témoignant de l’expansion de son pouvoir à l’ensemble de l’Egypte dont les frontières étaient sécurisées aux quatre points cardinaux.
A Bubastis, où la divinité locale est Bastet, représentée par le chat, Ramsès II a fait construire un grand temple dédié à son culte. Au seuil de ce temple, se dressaient deux statues du souverain. « L’une est exposée actuellement au Musée égyptien au Caire, tandis qu’on peut voir l'autre au British Museum », indique Adel Hussein.
A Bubastis, se trouvent aussi des blocs de granit rose qui sont en fait des fragments de statues et qui portent le nom de Ramsès II. Au sein du même gouvernorat, Charqiya, et à quelque 80 km de Bubastis, se trouve un autre fameux site archéologique : San Al-Hagar, connu sous le nom de Tanis. Là aussi se trouvent de nombreuses pièces et oeuvres qu’on doit au règne de Ramsès II.
Un groupe de statues semblables au Sphinx, actuellement présentées au Musée égyptien du Caire, provient notamment de ce site. Les Musées de Londres, Berlin et Copenhague conservent également des statues en granit noir et rouge, dégagées à San Al-Hagar. Ce site renferme l’une des plus importantes stèles datée du règne de Ramsès II, que les égyptologues désignent sous le nom de stèle des 400 ans (voir photo légende). De la capitale Pi-Ramsès, actuelle Qentir, ont été dégagés deux obélisques, dont l’un orne le jardin Al-Andalous à Guiza, tandis que l'autre se dresse majestueusement sur la route de l’aéroport du Caire.
Bubastis, Tanis et Pi-Ramsès sont trois sites majeurs du règne de Ramsès II, mais l’ensemble du territoire actuel de l’Egypte en renferme beaucoup d’autres : nombre d’entre eux ont déjà été explorés, mais au moins autant restent encore à découvrir, dissimulés sous le sable ou sous les couches de débris des époques et des civilisations qui lui ont succédé, comme en témoigne cette toute récente découverte.