Jusqu'à récemment, on croyait que la technologie de séquençage de
l'ADN avancé dans la reconstruction génétique n'était possible que pour
les momies ayant été conservées dans des conditions de congélation, et
non pour les climats chauds.
Or, des chercheurs, dirigés par Carsten
Pusch, généticien à l'Université de Tübingen, en Allemagne, viennent de
décoder l'ADN des cinq momies du Musée de l'Université de Tübingen et de
deux squelettes de Bolivie. Les momies sont celles de personnes ayant
vécu de 806 B.-C. à l'an 124 de notre ère.